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Sélection de notre déléguée par SAQA

Publié le par babillard

notre déléguée Elizabeth étant aussi membre de SAQA – JAM (Juried Artiste Member) de l’association de SAQA (Studio Art Quilt) a le plaisir d’avoir été sélectionnée pour deux expositions internationales .

--FORCED to FLEE  oeuvre “DIASPORA”

--GUNS : LOADED CONVERSATIONS oeuvre “La FOLIE des HOMMES”

les catalogues édités sont en vente auprés de SAQA www.saqa.com 

Un des principaux avantages d’adhérer à SAQA consiste à pouvoir participer aux expositions itinérantes de SAQA à travers le monde. La variété des expositions – les quilts-valise, les expositions régionales, les salons de quilts et galeries d’art – répond aux souhaits des membres de tous niveaux , aide au développement et au rayonnement des oeuvres exposées.”

Diaspora

**Mon œuvre « Diaspora » est inspiré d’un fait réel : ce petit garçon échoué en 2015 sur une plage européenne suite à un naufrage de bateau de migrants. La fin tragique de cet enfant m’a émue et bouleversée, par conséquent  j’ai voulu me réapproprier cette histoire.

Pour ce faire, j’ai choisi un drap teint où l’effet des couleurs nous engloutit dans le tourbillon incontrôlable des éléments naturels. En utilisant un filet entrecroisé, je crée l’obstacle, la frontière infranchissable contre laquelle, les uns et les autres viennent s’emmêler avant d’y rester, peut-être, ou de pouvoir le franchir afin d’aller vers l’espoir, la vie ou la mort.

J’ai utilisé du fil pour réaliser l’enfant, ce même fil qui symbolise la vie, précieux et fragile, et qui peut rompre à tout instant.

Que faire quand notre pays ne peut plus nous protéger et que les frontières du reste du monde se ferment ?  **

la Folie des Hommes

 

***…Aujourd’hui, les images de chaos et de destruction déferlent sous nos yeux, la guerre et les souffrances se banalisent et nous, nous restons impuissants à regarder les fracas qui tombent des cieux pour s’abattre sur des civils innocents.

L’espérance et la tolérance ont-elles été oubliées pour le profit et le pouvoir ?

Faut-il que les balles des armes à feu parlent au nom des peuples afin d’asseoir la soif de pouvoir et de profit de certains au détriment de la solidarité?

Dans mon oeuvre, j’utilise un drap ancien pour symboliser le nid familial où chacun devrait pouvoir se lover avec sérénité et en toute sécurité. Mais que se passe-t-il quand cette quiétude est rompue par le bruit des armes meurtrières qui sèment le chaos et que le drap sert de linceul ?

J’insuffle cette destruction à travers la sérigraphie qui fait entrevoir des pans de murs détruits par les balles. Tandis que les brûlures intenses d’oxydation représentent les traces laissées par les bombes.

Mon travail génère une âme de désolation et pose la question de l’exode : que faire quand on a tout perdu ? Mais c’est aussi un regard réprobateur sur les priorités et les valeurs portées par nos sociétés occidentales avec l’espoir que nous changions, un peu, beaucoup, pour un mieux-être des peuples et des futures générations.****

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